Parole d’entrepreneure : Marie Sorel, coache, créatrice du parcours « Dirigeante confiante & différente, la réussite au féminin »

Parole d’entrepreneure : Marie Sorel, coache, créatrice du parcours « Dirigeante confiante & différente, la réussite au féminin »

Peux-tu te présenter et nous expliquer ton activité ?

J’ai débuté ma carrière comme salariée dans les métiers de l’ingénierie de formation. J’ai ensuite quitté le salariat pour devenir consultante en ingénierie de formation, puis professeure de Yoga, activité que j’ai exercée pendant plusieurs années, et que j’exerce encore aujourd’hui mais de façon beaucoup moins intense.

Parallèlement, j’ai suivi une formation pour devenir coache, et j’ai développé un parcours spécialement conçu pour les femmes dirigeantes que j’ai appelé « Dirigeante Confiante et Différente, la réussite au féminin ».

Ce programme est assez inédit dans sa conception et a pour objectif d’aider les femmes que j’accompagne à faire que leurs entreprises leur ressemblent.

 

Comment es-tu devenue entrepreneure ?

Je suis devenue entrepreneure sans doute parce que je descends d’une très longue lignée d’entrepreneurs (fille d’entrepreneurs, petite-fille d’agriculteurs, qui étaient, de mon point de vue, des entrepreneurs…) ! J’ai toujours été entourée d’entrepreneurs qui certes travaillaient beaucoup, mais qui avaient une grande liberté.

Un jour, l’occasion s’est présentée de quitter le salariat pour devenir entrepreneure. En près de 10 ans, j’ai cumulé plusieurs activités, les unes prenant le pas sur les autres au gré des circonstances et de mes envies. Ainsi, j’ai commencé par faire ce que je savais faire, à savoir du consulting en ingénierie de formation. En parallèle, je me suis formée au coaching et au yoga, deux activités que j’ai mixées car je les considère comme très complémentaires. Le yoga a été longtemps ma principale activité : pendant 9 saisons, j’ai donné près de 1 500 cours !

Et puis le Covid est arrivé, les cours par visio aussi et je me suis rendu compte que l’énergie partagée avec les élèves pendant les cours, qui était un vrai moteur pour moi, s’était perdue avec cette distance imposée.

J’ai donc décidé d’opérer une nouvelle bascule et de faire du coaching ma principale activité. Les périodes de confinement successives m’ont permis de prendre le temps de concevoir un programme totalement novateur, axé sur la connaissance de soi, à la croisée de la dynamique du yoga et des ressources du coaching. Je l’ai conçu grâce à mon background en ingénierie de formation : mon fameux programme « Dirigeante Confiante et Différents, la réussite au féminin » qui est finalement la synthèse de mes différentes activités.

 

 

Peux-tu nous présenter ce parcours. De quoi est-il composé ? Quelle est sa singularité ?

J’ai créé ce parcours spécifiquement pour les femmes dirigeantes : qu’elles soient entrepreneures, dirigeantes d’entreprise ou encore salariées à la tête d’un service par exemple. Je souhaite, par mon métier, soutenir le développement économique et social des entreprises dirigées par des femmes. Cela passe entre autres par le soutien des femmes dirigeantes pour qu’elles prennent toute leur place, et à leur manière, dans la société de business dans laquelle nous vivons. Je m’efforce d’aplanir leur route, de leur montrer les petits raccourcis, les autres chemins possibles.

J’ai fait exprès d’intituler ce programme « Dirigeante » pour aider celles que j’accompagne à faire un premier pas dans leur propre reconnaissance en tant que dirigeantes : même seule dans leur entreprise, les entrepreneures sont des dirigeantes.

 

Le programme se base sur une meilleure connaissance de soi, ce qui est d’ailleurs la finalité du yoga et vise à mettre cette connaissance de soi au service des objectifs de son entreprise : connais-toi toi-même et tu connaîtras ta réussite.

 

Ainsi, proposer ce parcours à des femmes en responsabilité est directement bénéfique pour elles, mais ses effets se feront sentir auprès de leurs équipes, qu’elles vont regarder différemment, et à qui elles vont pouvoir transmettre tout ce qu’elles auront appris. C’est ce que j’appelle le principe du ruissellement. A travers cela, je vise l’efficacité pour contribuer à changer le monde.

 

Ce parcours d’accompagnement a une durée comprise entre six mois et un an, et je l’ai créé à partir des outils occidentaux du coaching et des ressources orientales du yoga.

Sa singularité réside dans le fait que c’est un parcours en trois dimensions avec des temps individuels avec moi, des temps collectifs et des temps en solo, c’est-à-dire en totale autonomie, dans le cadre d’un programme d’auto-coaching créé sur mesure.

Un an après son lancement, les premiers retours sont très encourageants. Inscrire un tel soutien dans la durée et la régularité, c’est la condition pour arriver à des prises de conscience qui, lorsqu’elles s’accumulent, changent vraiment la donne.

 

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait d’être entrepreneure ?

La liberté et la créativité. C’est le seul endroit où j’ai les coudées aussi franches et j’en ai besoin. Je vis à mon rythme, je travaille beaucoup comme je travaillais déjà beaucoup quand j’étais salariée, mais je fais les choses comme je le souhaite !

 

 

Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez à faire face ?

Se vendre ! C’est là où je suis le moins à l’aise.

Lorsque j’étais salariée, j’étais une excellente vendeuse mais me vendre moi-même, je trouve ça très compliqué. Créer un programme est une façon de répondre à ce problème puisque cela crée une distance entre moi et le produit que je vends, et rend donc les choses plus faciles me semble-t-il.

 

Si vous deviez donner un conseil à quelqu’un qui doit se lancer ?

Connais-toi toi-même, travaille sur toi, et… travaille !

La première phrase socratique du programme est d’ailleurs : « Connais-toi toi-même », à laquelle j’ai ajouté « tu connaîtras ta réussite ».

C’est la quintessence de tout mon engagement. Quand tu te connais bien, tu es plus à même de définir une stratégie qui te convient, et tu seras ainsi moins enclin à suivre le troupeau. Ce n’est en effet pas parce que les autres font quelque chose qu’il faut le faire, que c’est bien pour toi. Nous sommes toutes et tous appelés à exprimer nos singularités. Cela s’apprend. La société a besoin de personnes qui prennent leur place, qui innovent, qui créent des produits, des emplois, des idées nouvelles et les femmes sont, pour cela, aux premières places.